Les frères Berrouet, Jeff & Olivier, sont les artisans des vignobles de la famille dont l’histoire débute dans les années 70 lorsque leur père Jean-Claude se met à la recherche de quelques hectares de belles vignes sur les hauteurs de Saint-Emilion.
Responsable de l’ensemble des vignobles de la famille Moueix, Jean-Claude se lance dans l’aventure des Vignobles Berrouet avec ses premiers hectares près de l’église de Saint-Georges, sur des sols argilo-calcaires de Montagne Saint-Emilion. Il reprendra alors le nom de Vieux Château Saint-André qui était rattaché à ces parcelles, mais qui n’était plus exploité. Le domaine fera 4,5 hectares en 1979, puis sera complété en 1982 par 1,5 hectares avec le Château Samion en appellation Lalande de Pomerol portant les Vignobles à une taille de 6 hectares jusqu’en 2003.
Lorsque l’on parle de la famille Berrouet, on associe un vin à une philosophie qui fait la réputation des vignobles depuis ses débuts : le respect de la vigne et de la terre qui la porte, l’accompagnement des processus naturels, la juste maturité des baies et l’humilité dans la réalisation.
Depuis 2002, c’est Jeff, le fils cadet qui dirige les différents vignobles familiaux tout en bénéficiant des conseils avisés de son père et du soutien de son frère Olivier.
C’est en famille que Jean-Claude, Jeff et Olivier élaborent les millésimes. Chaque année, ils se laissent guider par la matière première afin de conserver l’originalité de chacun de leur vin.
Il n’y a pas de recette et chaque millésime est réalisé de façon unique ! précise Jeff Berrouet.
Les cuves sont de petites tailles, en béton et en inox, disposées sobrement dans un chai en pierre de taille. Le choix de respecter les contraintes du chai historique en installant des cuves inox à double-étage pour profiter de toute la hauteur du lieu, témoigne de l’habitude de s’adapter plutôt que de transformer…
Jeff nous guide : L’extraction est douce, la cuvaison modérée et le vin conservé en cuves jusqu’à la fin des fermentations malo-lactiques. L’assemblage se fait plutôt avant la mise en barrique et l’élevage peut durer un an ou plus avec une proportion de bois neuf plutôt faible (15 à 20%). Bien sûr le travail est fonction de chaque millésime !